Offrir un espace à chacun : quand la rénovation devient un projet de famille
Certains projets naissent d’un rêve, d’autres d’un besoin qui devient évident avec le temps. Celui de Cynthia, de sa fille Mégane et de son fils Logan, appartenait à cette deuxième catégorie. Après quelques années à partager la même chambre, les enfants avaient atteint une étape importante de leur développement : celle où l’intimité, le calme et l’autonomie deviennent essentiels.
Cet article vous plonge dans leur histoire : celle d’un deuxième étage repensé pour offrir à chaque enfant son propre cocon. Un projet de cœur, où chaque détail a été imaginé pour refléter leur personnalité unique et répondre à leurs besoins bien réels.
C’est avec beaucoup de joie que j’ai accompagné cette belle famille dans cette transition, et je laisse maintenant Cynthia vous raconter leur parcours, depuis le moment où l’idée a germé… jusqu’à la transformation finale.
Et c’est là que tout a basculé…
Après cette mauvaise expérience avec une designer qui nous avait laissés complètement perdus, je ne savais plus vers qui me tourner. On se disait : “Est-ce qu’on va encore se faire avoir ? Est-ce qu’une simple chambre, ce n’est pas assez intéressant pour qu’on nous prenne au sérieux ?” Mais j’ai quand même décidé d’essayer… Un soir, un peu découragée mais pas encore prête à abandonner, j’ai lancé un appel dans un groupe Facebook. J’ai raconté notre histoire, expliqué qu’on voulait transformer notre salle de jeux en deux chambres, et surtout, que ce projet était pour mes enfants. J’espérais, sans trop y croire, qu’une fée marraine du design se manifeste.
Et tu sais quoi ? C’est exactement ce qui est arrivé.
Quelqu’un a tagué la bonne personne. Et quelques heures plus tard, elle m’écrivait en privé.
Son message était doux, humain, attentionné. Catherine comprenait notre projet. Elle m’a parlé de son expérience personnelle : quand elle était petite, ses parents avaient eux aussi transformé des pièces pour créer un espace à partager entre elle et son frère. Elle avait vécu exactement ce que mes enfants allaient vivre. Et je l’ai sentie investie dès la première phrase.
Elle m’a dit que mes enfants seraient ses petits clients.
J’en avais des frissons.
Ce n’était pas juste une designer qui voulait nous vendre un service. C’était une personne qui voulait vraiment comprendre, s’impliquer, créer quelque chose de sincère et de beau pour deux enfants qu’elle n’avait même pas encore rencontrés.
Quand Catherine a commencé à échanger avec eux, c’est comme si elle avait ouvert une porte vers leur monde. Elle les a écoutés, elle les a questionnés avec une douceur et une bienveillance incroyable. Et même moi, j’ai découvert des choses sur mes propres enfants à travers ce processus. Mon fils, par exemple, que je pensais être très actif, aimant le sport… Eh bien, non. Il voulait un coin tranquille, apaisant, presque minimaliste. Il aimait le bleu et le vert, mais surtout, il ne voulait pas de surcharge. Et pourtant, c’est moi qui avais demandé un mur d’escalade pour lui. Comme quoi, on croit connaître nos enfants, mais parfois il faut quelqu’un de l’extérieur, avec une autre écoute, pour révéler ce qu’ils n’expriment pas toujours.
Ma fille, elle, savait exactement ce qu’elle voulait. Du bohème, du rose, des guirlandes, une ambiance chaleureuse. Elle était prête à tout me détailler avec passion, à mélanger les styles, à rêver grand. C’était inspirant.
Et c’est à ce moment-là que tout a pris forme : les moodboards, les propositions visuelles, les ajustements selon leurs réactions… Le design n’était plus juste un plan sur papier. C’était une collaboration sincère, une co-création entre Catherine, mes enfants et moi.
Et tu sais ce qui m’a le plus marquée ? C’est que, même quand on a dû ajuster les plans pour mon garçon qui a un trouble du langage — et qui avait de la difficulté à verbaliser ce qu’il voulait —, Catherine a su trouver une façon de l’impliquer. Grâce aux visuels, aux couleurs, aux textures proposées, il pouvait simplement dire “oui” ou “non”, pointer ce qui lui plaisait. C’était beau, simple, et tellement respectueux.
Cette première étape, le moodboard, a tout changé.
C’était plus qu’une planche tendance. C’était le point de départ d’un projet profondément humain. Une manière de s’assurer que chaque détail ait du sens, que chaque choix résonne avec leur personnalité. Et cette fois, je n’étais plus perdue. J’étais guidée, écoutée, accompagnée.
De la vision à la réalité : le moment où tout s’aligne (et devient zen)
Mais ce qui a vraiment été un point tournant, c’est quand on a reçu les plans 3D. Avant ça, pour mon chum, c’était un peu flou… Il comprenait le projet, mais ce n’était pas tangible. On parlait des chambres, des enfants, de leurs besoins… mais lui, il n’arrivait pas à visualiser. Puis là, quand les visuels 3D sont arrivés… ça été le déclic. Il voyait enfin ce qu’on allait créer. Il est embarqué à 100 %. C’est comme si, soudainement, tout devenait concret, vivant. Il comprenait enfin ce que ça changeait, une designer d’intérieur dans un projet de rénovation.
Et après ça, il y a eu le fichier Excel. Oh mon Dieu… le fameux fichier Excel! Avec tous les liens, les prix, les meubles, la déco, les luminaires, les matelas, même les meubles du walk-in. Ce n’était pas juste un tableau : c’était une expérience clé en main. Tu cliques, tu commandes. Aucune charge mentale. J’ai imprimé les plans, je suis allée en boutique, j’ai sorti mon petit dossier… et même la vendeuse m’a dit : « C’est rare de voir quelque chose d’aussi clair, d’aussi bien préparé. C’est qui ta designer? » J’étais tellement fière.
Et c’était comme ça tout le long. Chaque intervenant — l’électricien, le menuisier, le poseur de papier-peint — m’ont dit à quel point les plans étaient simples, détaillés, faciles à suivre. J’avais l’impression que tout coulait de source. Même moi, dans mon quotidien déjà chargé, je ne l’ai jamais vécu comme une charge de plus. C’était fluide, naturel. J’avais le cœur en paix.
Quand l’imprévu s’invite en plein cœur des rénovations…
Un projet de rénovation, c’est souvent une aventure remplie de surprises. Mais parfois, l’imprévu ne se cache pas dans les plans, les matériaux ou les délais… il se manifeste dans notre propre corps.
Pendant les travaux, j’ai eu la mononucléose. Et je ne le savais même pas au début. Je donnais deux coups de rouleau pour peindre et j’étais essoufflée, épuisée. Je ne comprenais pas pourquoi c’était si dur.
J’ai opté pour un service clé en main, et j’ai rapidement compris que la réalité des coûts actuels, particulièrement ceux de la main-d’œuvre, m’amènerait à mettre un peu plus d’huile de coude que prévu. Et alors que je traversais cette période difficile sur le plan de la santé, tout aurait pu devenir accablant…
Mais non.
Parce que tout était prévu. Les choix étaient faits, les liens pour commander étaient prêts, le mobilier avait été soigneusement sélectionné à l’avance. Même malade, je pouvais juste m’asseoir, cliquer, et attendre que ça arrive. J’avais juste à monter les meubles quand je me sentais un peu mieux, ou attendre que mon chum et ses amis puissent s’en occuper.
Et le plus précieux : je ne me suis jamais sentie seule.
Catherine faisait des suivis, elle était là. Même si c’étaient “juste” des chambres, pour nous c’était gros. On a senti ton soutien à chaque étape. Aujourd’hui, on se sent en confiance pour penser à d’autres projets. On sait qu’on est bien entourés.
Ce que j’ai découvert au fil du processus ? Plus qu’une designer d’intérieur. Un pont. Un lien entre nos idées, nos besoins, et les professionnels qui allaient rendre tout ça concret. Et même si je ne m’y attendait pas, j’ai aussi découvert quelque chose d’encore plus précieux : une passion pour ce genre de projet, et une nouvelle perception de mes capacités.
Je ne pensais pas aimer ça autant. Je ne connaissais rien, et je me suis retrouvée à guider les gens avec mes plans. J’avais tout entre les mains. Je n’étais pas juste une cliente : j’étais actrice de la transformation familiale qui était en cours.
Quand la magie opère… dans la vraie vie.
Ce moment-là, il reste gravé. Celui où les enfants découvrent leur chambre pour la toute première fois, après des semaines de planification, de réflexion et de poussière.
Je me demandais s’ils allaient être impressionnés, parce qu’on les avait impliqués tout au long du processus. Et pourtant… cette première nuit, tout s’est aligné.
Ils ont dormi paisiblement. Ils se sont sentis bien. En sécurité. Apaisés.
Et ce n’est pas juste une chambre. C’est leur univers. Leur cocon. Un espace pensé pour eux, avec eux.
La lumière dans la chambre de ma fille? C’était essentiel. La peur du noir a été transformée en une ambiance magique. Inspirée d’un univers bohème et « Avatar », les plantes lumineuses se sont mises à briller, et ses yeux aussi. C’était exactement ce qu’elle avait imaginé.
Mon garçon? Plus minimaliste. Et pourtant, le fameux mur du monde fait rêver tous les visiteurs — petits comme grands. Sa glissade, sa chaise suspendue, son lit à deux étages… Il en parle encore avec fierté à l’école.
Les amis? Ils adorent aller dans leur chambre. Parfois même, ils échangent : les plus vieux veulent aller glisser ou se balancer, pendant que les plus jeunes s’installent dans le coin lecture feutré.
Et surtout… ce projet a changé leur quotidien.
Ma fille met sa musique, se détend dans sa chaise, a son espace bien à elle. Son frère aussi. Et ils sont bien. Chacun chez soi, ensemble dans leur maison.
Ce projet aurait pu être simple. Il aurait pu être « ordinaire ». Mais non. Il a été transformé avec intention. Avec écoute. Avec cœur.
Ce genre d’idées-là, je ne les aurais jamais eues. J’aurais fait quelque chose de banal. Mais là, on a créé des espaces durables, évolutifs, magiques. Et c’est grâce à toi, Catherine.
En conclusion
Ce témoignage sincère nous rappelle à quel point une rénovation, bien que parfois perçue comme un casse-tête, peut devenir une expérience profondément transformatrice… à condition d’être bien entourée. Comme l’a si bien dit Cynthia, faire appel à une designer d’intérieur, c’est offrir à sa famille la paix d’esprit, une vision claire et un accompagnement humain à chaque étape.
Quand les enfants comprennent le “pourquoi”, quand les plans 3D permettent de “voir” au-delà du chantier, et quand la communication est fluide, tout devient plus simple. Oui, il y a de la poussière. Oui, il y a des imprévus. Mais il y a aussi un cap, une destination, et surtout une équipe qui veille au bien-être de chacun.
Alors si tu hésites encore… rappelle toi : un projet de rénovation, c’est plus qu’un changement d’espace. C’est une occasion unique de réinventer son quotidien, de renforcer les liens familiaux et de créer un intérieur à l’image de ton style de vie. Et pour y arriver en douceur : sois bien entourée, communique, et rêvez ensemble.
Merci à cette famille extraordinaire pour sa confiance. Et pour cette belle aventure créative, humaine et lumineuse.
Avec gratitude,
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